Engagement de la Chine contre la surpêche : Un pas crucial vers la préservation des océans

Engagement de la Chine contre la surpêche : Un pas crucial vers la préservation des océans
Dans un contexte mondial marqué par la surpêche, la Chine promet de ne pas concurrencer les pays en développement lors des négociations sur un nouvel accord de lutte à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette déclaration, bien que saluée, soulève des interrogations quant à la responsabilité réelle de la Chine. Pendant ce temps, la surpêche étrangère continue de menacer les ressources halieutiques du Sénégal, exacerbant les tensions entre pêcheurs locaux et flottes étrangères, notamment chinoises.

Chine, un acteur clé dans la lutte mondiale contre la surpêche

La Chine prend position dans la lutte mondiale contre la surpêche en affirmant qu’elle ne concurrencera pas les pays en développement dans les négociations à l’OMC. L’ambassadeur chinois à l’OMC a souligné l’engagement de la Chine en tant que « pays membre en développement responsable ». Cette déclaration intervient dans le cadre des efforts de l’OMC pour finaliser un second accord visant à réguler les subventions à la pêche.

Défis persistants malgré les promesses

Bien que la promesse chinoise soit saluée, des doutes subsistent quant à la mise en œuvre réelle de ces engagements. Certains diplomates s’inquiètent du statut de pays en développement que la Chine pourrait exploiter. Les pays en développement, tels que l’Inde, réclament également une plus grande souplesse dans l’accord. La surpêche continue d’être une menace mondiale, comme le souligne le cas alarmant du Sénégal.

Le Sénégal face à la crise de la surpêche étrangère

Le documentaire captivant, intitulé « Razzia sur l’Atlantique », plonge dans les réalités poignantes de la surpêche étrangère au large des côtes sénégalaises. Réalisé par Nicolas Van Ingen, le film dévoile les rouages complexes qui ont conduit à la mise en péril du « peuple des pêcheurs ». En mettant en lumière les impacts dévastateurs des flottes européennes, chinoises et russes depuis la première convention de Lomé en 1975, le documentaire expose la surpêche qui a ouvert la voie à la surexploitation dans les années 1980-1990.

Le réalisateur souligne également l’inaction des présidents sénégalais Abdou Diouf et Abdoulaye Wade jusqu’à la campagne présidentielle de 2011, moment où le nouveau président Macky Sall a redonné de l’espoir en signant des accords de pêche plus restrictifs. Cependant, le documentaire révèle que des tactiques telles que la « sénégalisation » de bateaux, la pêche illégale et l’asservissement par les usines de farine de poisson ont contourné ces efforts, aggravant la crise.