Une plateforme de forage au cœur de la polémique
Sur la plage de Kerhillio, à Erdeven, une plateforme de forage dédiée aux études géotechniques pour le raccordement du futur parc éolien flottant de Belle-Ile-en-Mer a attiré l’attention. Son emplacement, proche des baigneurs à marée basse, a suscité des interrogations parmi les riverains et les associations environnementales locales. Cette installation, exploitée par la société G-Tec pour le compte de Réseau Transport Electricité (RTE), est destinée à préparer les travaux d’enfouissement des câbles électriques pour acheminer l’énergie produite par le parc éolien jusqu’au continent.
Recours juridique pour préserver l’environnement et le patrimoine archéologique
Trois associations locales, Sites et monuments, Gardiens du large et la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire, ont déposé un recours juridique pour stopper le chantier de forage. Elles expriment des inquiétudes quant aux études géotechniques menées « en aveugle », sans connaissance préalable des fonds marins et du sol sous-marin. De plus, des mégalithes submergés ont récemment été découverts dans la région, ce qui soulève des préoccupations supplémentaires quant à la préservation du patrimoine archéologique.
Ce recours intervient également dans un contexte de contestation du projet éolien flottant lui-même. Prévu pour 2030, ce projet suscite des inquiétudes parmi les habitants de l’île de Groix et de Belle-Ile-en-Mer. En outre, le ministère de la Transition énergétique envisage la création d’un deuxième parc éolien dans la même zone, avec des éoliennes de grande taille. Le débat sur l’énergie éolienne en mer et son impact sur l’environnement continue donc de faire rage dans cette région côtière.
L’installation d’une plateforme de forage pour des études géotechniques en préparation de la création d’un parc éolien flottant au large de Belle-Ile-en-Mer, dans le Morbihan, a suscité des contestations. Trois associations locales ont déposé un recours juridique pour stopper le chantier, exprimant des préoccupations concernant les impacts potentiels sur l’environnement, ainsi que la découverte de mégalithes submergés. Cette controverse s’inscrit dans un contexte plus large de débats autour du développement de l’énergie éolienne en mer et de ses implications pour les communautés locales et le patrimoine naturel et culturel.
