La France vient en aide à l’île Maurice suite à la marée noire

La France vient en aide à l’île Maurice suite à la marée noire

La France a décidé de venir en aide à l’île située à la proximité de l’île de la Réunion en face à la catastrophe écologique en cours du fait de la marée noire engendrée par le navire japonais MV Wakashio, échoué au large des côtes depuis le 25 juillet. 

Le MV Wakashio, exploité par Mitsui OSK Lines, a heurté un récif sur la côte sud-est de Maurice fin juillet. Quelques jours plus tard, du carburant a commencé à fuir du navire fissuré. 

Des équipes se mobilisent sur place pour contenir les fuites d’hydrocarbure, mais les autorités et les écologistes s’attendent à ce que l’incident se transforme en catastrophe écologique.

Le petit état insulaire situé en plein océan indien est composé de fonds marins exceptionnels et particulièrement sensibles, dont de précieuses forêts de mangroves.

Le cargo japonais contenait 3 800 tonnes de fioul lourd. Plusieurs centaines de tonnes d’hydrocarbures se sont déjà dispersés dans les eaux turquoises aux alentours de Maurice. 

La catastrophe, visible depuis l’espace, semble s’approcher dangereusement de la Pointe d’Esny, une zone humide classée. 

Elle devrait cependant épargner les côtes réunionnaises, situées à 230 kilomètres de l’île Maurice. 

La France met à disposition son expertise

Le gouvernement mauricien a fait appel à Emmanuel Macron pour lui venir en aide dans la gestion de cette crise. La France a ainsi envoyé un aéronef, un avion militaire et un Champlain, un bateau de la marine à Maurice pour les aider à faire face à la marée noire causée par l’accident du MV Wakashio, a annoncé lundi le ministère français de la Défense.

« Les deux rotations de l’aéronef et la traversée du Champlain ont permis le transport de plus de 20 tonnes de matériel et l’acheminement d’une dizaine d’experts contre la pollution à terre et en mer. Les moyens déployés sont constitués principalement de 1 300 mètres linéaires de barrage flottants (absorbants, côtiers et hauturiers), de matériel de pompage, des écumeurs et des équipements de protection individuels » détaille le ministère des Armées.