Les zones à faible altitude, comme les deltas, les mangroves ou les îles basses, sont particulièrement vulnérables. Certaines pourraient devenir inhabitables bien avant la fin du siècle, entraînant des déplacements massifs de populations.
Des impacts multiples sur les écosystèmes et l’économie
La montée des eaux entraîne la disparition progressive de plages, de marais salants et de zones humides, qui jouent un rôle crucial comme barrières naturelles contre les tempêtes et comme habitats pour de nombreuses espèces. La perte de ces écosystèmes fragilise la biodiversité et accroît la vulnérabilité des zones côtières aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Sur le plan économique, le tourisme, la pêche et l’aquaculture sont directement menacés. L’érosion accélérée des côtes nécessite des investissements importants pour renforcer ou déplacer les infrastructures, tandis que la salinisation des nappes phréatiques compromet la production agricole locale.
Adapter les littoraux pour limiter les risques
Face à ces menaces, de nombreuses collectivités mettent en place des stratégies de protection ou de repli. Les solutions vont de la construction de digues et de systèmes de pompage à la restauration d’écosystèmes naturels comme les dunes et les mangroves, qui offrent une protection efficace tout en renforçant la biodiversité.
Certaines zones optent pour un aménagement raisonné, limitant l’urbanisation en bord de mer et favorisant des projets compatibles avec la montée des eaux. À plus long terme, la réduction des émissions de gaz à effet de serre reste indispensable pour contenir l’ampleur du phénomène et préserver l’habitabilité des littoraux.