Stockholm s’engage dans une initiative environnementale sans précédent en interdisant totalement l’accès au centre-ville aux voitures thermiques dès la fin de l’année 2024. Cette décision, initiée par le Parti Vert, vise à améliorer la qualité de l’air et à créer un environnement urbain plus agréable. Lars Strömgren, vice-maire chargé des transports, souligne l’objectif double de l’interdiction : « Réduire la pollution de l’air, mais aussi le bruit. Grâce à cette interdiction, il souhaite que Stockholm devienne un festival public avec des sièges en plein air et beaucoup d’espace pour la marche et le vélo. »
Une interdiction centrée sur la durabilité et le bien-être
L’interdiction, qui couvrira initialement 20 pâtés de maisons, englobera des secteurs clés tels que le quartier financier et des zones commerçantes. L’accent sera mis principalement sur les véhicules de livraison, incitant ainsi à la transition vers des moyens de transport plus durables. Lars Strömgren met en avant le double avantage de cette transition vers des véhicules électriques : « En passant aux véhicules électriques, les livraisons seront non seulement plus durables, mais aussi plus silencieuses. » La ville envisage également d’étendre cette zone d’interdiction en début d’année 2025, consolidant ainsi son engagement en faveur d’un environnement urbain respectueux de l’environnement.
Stockholm, précurseur d’une mesure inédite
Cette décision de bannir totalement les voitures thermiques du centre-ville de Stockholm représente une initiative radicale et sans précédent. Alors que d’autres métropoles européennes adoptent des mesures telles que les Zones à faibles émissions (ZFE) ou les Ultra Low Emission Zones, Stockholm va au-delà en éliminant complètement les véhicules à combustion interne. Comparé à ces initiatives, le vice-maire souligne que l’objectif de Stockholm est de créer un espace urbain « avec des sièges en plein air et beaucoup d’espace pour la marche et le vélo », soulignant une vision axée sur la qualité de vie et la durabilité.
L’interdiction à venir soulève également des questions sur la viabilité de telles mesures et sur la manière dont elles pourraient inspirer d’autres villes du monde à s’engager davantage dans la transition vers une mobilité plus verte. La décision de Stockholm démontre une volonté politique forte en faveur de changements drastiques pour répondre aux défis de la pollution atmosphérique et du bruit, marquant ainsi la ville comme un exemple à suivre pour d’autres métropoles confrontées à des enjeux similaires.
