Le mois dernier, le groupe avait revu ses prévisions à la hausse, tablant sur une saison et un nombre de tempêtes proches de la normale. Le 6 juillet, il a relevé ses prévisions à 18 tempêtes nommées, produisant neuf ouragans, dont quatre pourraient devenir des tempêtes majeures avec des vents d’au moins 179 km/h.
« La plupart des régions tropicales et subtropicales de l’Atlantique affichent actuellement des températures de surface de la mer record« , a déclaré le groupe de recherche sur la météorologie tropicale et le climat de l’État du Colorado dans sa dernière mise à jour. Ces températures sont « la principale raison de l’augmentation de nos prévisions« , a déclaré le CSU.
L’effet d’El Nino, un phénomène météorologique qui supprime l’activité des ouragans dans l’Atlantique, a été compensé cette année par des eaux océaniques très chaudes.
« La forte probabilité d’un El Nino robuste explique pourquoi les prévisions du CSU concernant les ouragans ne prévoient pas une activité plus importante« , a écrit Phil Klotzbach, chercheur au CSU.
Les eaux chaudes alimentent des tempêtes plus énergiques en mettant plus de vapeur dans l’air, ce qui peut produire des précipitations plus intenses.
En juin, les températures moyennes à la surface de la mer dans l’Atlantique Nord étaient supérieures de 0,91 degré Celsius à la moyenne pour la période 1991-2020 et dépassaient d’un demi-degré le précédent mois de juin le plus chaud, a indiqué le service européen Copernicus sur le changement climatique, qui suit les températures de l’océan et de l’air.
La saison des tempêtes dans l’Atlantique a débuté le 1er juin et se termine le 30 novembre.
Les prévisions de la CSU sont bien supérieures à celles de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis, qui prévoit une saison proche de la normale avec 12 à 17 tempêtes nommées, cinq à neuf ouragans et un à quatre ouragans majeurs.
