Le prince William a lancé un prix environnemental de plusieurs millions de livres, faisant équipe avec des célébrités, dont le footballeur Dani Alves et le fondateur d’Alibaba, Jack Ma, pour lutter contre les problèmes climatiques du monde.
Avec ce projet très médiatisé, William, le petit-fils de la reine d’Angleterre, qui est le deuxième dans le rang d’accès au trône, a ouvert un nouveau chapitre dans la campagne environnementale de la famille royale, qui dure depuis des décennies.
Le prix Earthshot attribuera chaque année cinq prix d’un million de livres (1,1 million d’euros) pendant les 10 prochaines années dans les catégories de la protection et de la restauration de la nature, de l’air pur, de la protection des océans, de la réduction des déchets et du changement climatique.
La famille royale alerte sur le réchauffement climatique depuis des décennies
William a recruté une douzaine de célébrités mondiales pour rejoindre le Conseil du prix Earthshot, qui désignera les gagnants.
Outre le footballeur brésilien Dani Alves et l’entrepreneur chinois, fondateur d’Alibaba, Jack Ma, on peut compter parmi ses membres le naturaliste britannique David Attenborough, la reine Rania de Jordanie, l’actrice australienne Cate Blanchett, la chanteuse colombienne Shakira et l’ancienne chef du climat de l’ONU Christiana Figueres.
Le grand-père de William, le mari de la reine Elizabeth, le prince Philip, et son père, le prince Charles, ont tous deux parlé pendant des décennies de l’importance de la conservation et de l’impact du changement climatique, des années avant que ces idées ne deviennent aussi « populaires ».
William a déclaré à la BBC Radio qu’il était maintenant de sa responsabilité d’assumer ce flambeau parce que le monde était à un point de basculement et qu’il devait à ses enfants et petits-enfants de laisser le monde dans un meilleur état.
Alors qu’il se demandait souvent de quoi son père « parlait », il réalise maintenant qu’il a dû être très difficile de « prévoir et voir certaines des catastrophes lentes vers lesquelles nous nous dirigions ».
« C’est une reprise générationnelle du bâton, mon grand-père a commencé, mon père l’a ramassé et a vraiment accéléré cela et je sens maintenant que c’est ma responsabilité, je sens vraiment que nous sommes à un point de basculement », a-t-il déclaré.
Urgence et optimisme
S’exprimant aux côtés de David Attenborough, William a déclaré qu’un changement était essentiel au cours de la prochaine décennie.
« D’ici 2030, nous espérons vraiment avoir fait d’énormes progrès dans la résolution de certains des plus gros problèmes auxquels la Terre est confrontée », a déclaré William, 38 ans.
« Je pense que l’urgence optimiste crée vraiment de l’action. Le prix Earthshot vise donc vraiment à exploiter cet optimisme et cette urgence pour trouver des solutions à certains des plus grands problèmes environnementaux du monde. »
Les nominations débuteront le 1er novembre avant la première cérémonie de remise des prix à l’automne de l’année prochaine.
Le palais de Kensington a déclaré que le prix s’inspirait du Moonshot du président américain John F. Kennedy, qui, selon lui, était synonyme d’objectifs ambitieux et révolutionnaires depuis l’atterrissage sur la lune de 1969.
D’autres membres du Conseil du prix Earthshot seront annoncés dans les mois à venir.
