Premier exportateur d’Afrique (40 % des volumes), la Côte d’Ivoire consolide sa position, grâce à une production en hausse constante. Face à la concurrence jugée déloyale des géants latino-américains – en raison de pratiques agricoles contestées sur le plan écologique et social – les producteurs ivoiriens adoptent des stratégies différentes.
Numéro deux ivoirien après la SCB, qui représente 60 % de la production nationale, GBH et ses filiales Banaci et Bacibam ont ainsi fait le choix de l’agriculture biologique, des certifications écoresponsables (Fairtrade, Rainforest Alliance, GlobalG.A.P.) et de l’engagement local. Le groupe est désormais le premier producteur de bananes bio du pays. Cette stratégie durable se déploie notamment dans la plantation Bacibam, près de Yamoussoukro. Une récente vidéo de l’influenceur Nader Fakhry la présente comme un modèle d’agriculture responsable en Côte d’Ivoire.
L’engagement sociétal de Bacibam
Le site applique les principes du « Plan Banane Durable », expérimenté par GBH aux Antilles : réduction des intrants chimiques, engrais organiques, recyclage des déchets, bassins de lagunage, co-culture d’agrumes pour favoriser la pollinisation. 100 % des surfaces sont certifiées bio.
Mais GBH étend aussi son engagement au-delà des champs, avec un soutien actif aux employés et aux communautés environnantes : alphabétisation, accès à l’eau potable, construction de logements et d’une école, appui au développement local. Une approche « verte et sociale » qui répond aux attentes croissantes des consommateurs européens, attentifs à l’origine et à l’empreinte carbone de leurs achats.