Des infrastructures repensées pour réduire l’empreinte carbone
La rénovation des gares françaises s’accompagne d’une volonté de limiter leur consommation d’énergie. Les nouveaux bâtiments intègrent des toitures végétalisées, des panneaux solaires et des systèmes de ventilation naturelle. À Bordeaux, la gare Saint-Jean s’appuie sur une extension en bois et en verre pour réduire son empreinte carbone, tandis qu’à Marseille, des travaux visent à améliorer l’efficacité énergétique des installations.
Ces aménagements ne concernent pas seulement les bâtiments : l’accessibilité aux transports durables est au cœur des projets. Les nouvelles gares s’accompagnent de pôles multimodaux, facilitant les correspondances avec les tramways, bus électriques et pistes cyclables. L’objectif est clair : renforcer l’attractivité du train et réduire la dépendance à la voiture individuelle.
Des espaces urbains stratégiques pour la transition
Les gares ne sont plus seulement des nœuds de transport, mais de véritables leviers de transformation urbaine. Autour de Saint-Denis Pleyel, l’une des plus grandes gares du Grand Paris Express, un nouveau quartier se développe, mêlant logements, bureaux et espaces verts. Ces projets contribuent à la densification des zones déjà urbanisées, réduisant la consommation de nouveaux sols et participant à la lutte contre l’artificialisation.
Cependant, ces ambitions se heurtent à des critiques. Les coûts de modernisation, souvent supérieurs au milliard d’euros, interrogent sur leur rentabilité et sur la priorité donnée aux grandes métropoles par rapport aux petites gares régionales. La réussite de ces projets dépendra de leur capacité à conjuguer transition écologique, inclusion sociale et attractivité territoriale.