Un droit de recours pour les ONG : un pas vers plus de transparence
Jusqu’à présent, les ONG n’avaient pas de pouvoir direct pour contester les aides d’État qui ne respectaient pas les critères de durabilité ou qui finançaient des activités nuisibles pour l’environnement. La nouvelle législation de 2025 permet désormais aux ONG d’intenter des actions en justice, ce qui devrait accroître la transparence et l’efficacité des aides publiques.
Cette mesure vise à éviter que les fonds publics ne soient utilisés pour soutenir des secteurs polluants, comme les industries pétrolières et gazières, les projets d’infrastructures non durables, ou encore l’agriculture intensive. Elle devrait également permettre de renforcer la conformité des aides d’État avec les engagements climatiques de l’Union européenne, notamment l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
Une nouvelle opportunité pour les défenseurs de l’environnement
Le droit de recours introduit en 2025 ouvre une nouvelle voie pour les défenseurs de l’environnement qui cherchent à bloquer des projets nuisibles ou des subventions à des pratiques polluantes. Ce droit permettra aux ONG de faire pression sur les gouvernements européens pour qu’ils respectent leurs engagements en matière de transition énergétique, de protection de la biodiversité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les actions en justice devraient devenir un outil clé pour les ONG dans leur lutte contre la surconsommation de ressources et les investissements dans des secteurs peu respectueux de l’environnement. Les experts estiment que cette nouvelle possibilité de recours pourrait aider à orienter les politiques européennes dans une direction plus écologique et durable.
Vers une régulation plus stricte des aides publiques ?
Cette évolution des règles sur les aides d’État en Europe est une étape importante pour garantir que les financements publics ne contribuent pas à la détérioration de l’environnement. Toutefois, la mise en œuvre de ce droit de recours reste un défi, car il nécessitera des mécanismes clairs et efficaces pour permettre aux ONG de contester rapidement et efficacement les aides considérées comme nuisibles.
Pour que cette nouvelle législation ait un impact réel, les ONG devront être dotées des ressources nécessaires pour engager des procédures juridiques. De plus, une surveillance continue sera nécessaire pour assurer que les États membres respectent les nouveaux critères et évitent les subventions à des projets incompatibles avec les objectifs climatiques de l’Europe.