Depuis plusieurs années, les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt en Europe, notamment dans le cadre des efforts pour réduire les émissions de CO2 et limiter l’empreinte carbone des transports. En 2025, plusieurs pays européens, dont la France, ont relancé des lignes de trains de nuit pour remplacer les vols courts, notamment sur les trajets reliant des villes comme Paris, Berlin, et Milan.
Une alternative écologique et pratique aux voyages en avion
Les trains de nuit offrent une alternative plus écologique aux vols courts, qui représentent une part importante des émissions de CO2 dans le secteur des transports. En remplaçant les vols courts par des trajets en train, l’Union européenne espère réduire de manière significative son empreinte carbone. Ces trains permettent également de voyager tout en optimisant le temps, en offrant un confort pour dormir durant le trajet et en arrivant à destination le matin.
Les trains de nuit ont l’avantage de ne pas être soumis aux mêmes contraintes environnementales que les avions, notamment en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre et la pollution sonore. Leur développement représente donc une étape importante dans la transition vers une mobilité durable en Europe.
Les défis à relever pour une généralisation des trains de nuit
Cependant, malgré leurs avantages écologiques, les trains de nuit se heurtent à plusieurs obstacles. Les infrastructures ferroviaires doivent être adaptées et modernisées pour garantir un service efficace et confortable. Les coûts de maintenance et de fonctionnement des trains de nuit sont également élevés, ce qui nécessite un soutien gouvernemental pour assurer leur pérennité.
De plus, les habitudes des voyageurs doivent changer, car l’avion reste encore perçu comme plus rapide et pratique pour les trajets longue distance. Un travail de sensibilisation est nécessaire pour inciter davantage de passagers à choisir le train plutôt que l’avion.