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Rennes investit massivement pour électrifier son réseau de bus

Rennes Métropole s’engage résolument dans la transition énergétique en injectant 57,6 millions d’euros supplémentaires dans l’électrification de son réseau de bus. Cet investissement vient s’ajouter à une commande déjà ambitieuse de 100 millions d’euros, témoignant de la volonté politique de moderniser les transports en commun. Avec l’introduction de bornes de recharge rapides et la conversion progressive vers des modèles électriques et au gaz naturel, la capitale bretonne trace sa voie vers une mobilité plus propre et durable.

Vers une flotte tout électrique

La métropole rennaise affiche une détermination sans faille à électrifier son réseau de bus, s’alignant sur les objectifs de réduction des émissions de CO2. Avec l’arrivée prévue de 92 bus électriques de marque Mercedes-Benz, Rennes ambitionne de réduire significativement son empreinte carbone dans les années à venir. Selon Matthieu Theurier, vice-président délégué aux Transports, cette transition est inévitable : « Nous nous engageons résolument vers une flotte de bus 100% électrique pour offrir une mobilité plus respectueuse de l’environnement à nos citoyens« , a-t-il déclaré.

Un déploiement stratégique des bornes de recharge

L’aménagement de bornes de recharge rapide s’avère crucial pour accompagner efficacement le déploiement des bus électriques. Ces infrastructures permettent aux lignes urbaines de recharger leurs batteries en une à deux minutes seulement, offrant ainsi une autonomie suffisante pour leurs trajets. En parallèle, des postes de charge lente seront installés dans les dépôts pour rebooster les batteries durant la nuit, garantissant ainsi une disponibilité optimale des véhicules électriques. Cette stratégie vise à minimiser les temps d’arrêt et à assurer une transition fluide vers la mobilité électrique.

Une conversion progressive et raisonnée

Si les lignes urbaines C6 et 12 fonctionnent déjà exclusivement à l’électrique, d’autres lignes majeures telles que la C1, la C4, la 10 et la 32 suivront le même chemin d’ici la fin de l’année 2024. En parallèle, les lignes périurbaines opteront pour le gaz naturel afin de pallier les contraintes liées à l’autonomie des bus électriques. Cette approche progressive et raisonnée vise à concilier impératifs environnementaux et contraintes opérationnelles, tout en assurant une transition équilibrée vers des modes de transport plus durables.

Dans cette perspective, le réseau de Keolis s’engage à convertir l’ensemble de sa flotte de 500 bus d’ici à 2031, confirmant ainsi la volonté collective de Rennes Métropole de faire du transport en commun un pilier de la transition énergétique.

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