L’UE veut aider à inverser le déclin des abeilles d’ici 2030

L’UE veut aider à inverser le déclin des abeilles d’ici 2030
Plusieurs mesures sont envisagées par l'organe exécutif de l'UE pour inverser le déclin des insectes pollinisateurs, dont la création de couloirs pour les abeilles qui leur permettraient de se déplacer à travers l'Europe et trouver de la nourriture et un abri.

Actuellement, une espèce d’abeilles et de papillons sur 10 et une espèce de syrphe sur trois est menacée d’extinction.

Le plan d’une durée sept ans présenté par l’UE augmentera également la surveillance des insectes dans les 27 États membres, visant à enrayer le déclin de la population des pollinisateurs qui sont essentiels à la majorité des cultures et des fleurs sauvages.

L’évolution de l’utilisation des terres, l’agriculture intensive avec des pesticides, la pollution, les espèces exotiques envahissantes, les agents pathogènes et le changement climatique font partie des menaces auxquelles sont confrontés les insectes pollinisateurs.

Les membres de l’UE doivent encore identifier les mesures pour inverser le déclin des pollinisateurs d’ici 2030, ce qui sera une exigence légale en vertu de la loi de l’UE sur la restauration de la nature.

L’atténuation de l’utilisation des pesticides et l’amélioration des habitats des pollinisateurs dans les zones agricoles et urbaines ont également été recommandées par la Commission, et l’organisme surveillera les autorisations d’urgence accordées pour les pesticides nocifs et interdira l’utilisation non autorisée.

La France, par exemple, a abandonné son projet d’autoriser les producteurs de betteraves à sucre à utiliser un pesticide interdit en raison des risques pour les abeilles après qu’un tribunal de l’Union européenne a rejeté une telle exemption.

Le plan est une révision d’une initiative de 2018 qui visait à améliorer les connaissances et la sensibilisation du public au déclin des pollinisateurs. L’UE a également restreint l’utilisation de trois pesticides néonicotinoïdes qui présentent un risque élevé pour les abeilles.

Cependant, un examen a révélé que les mesures actuelles n’étaient pas suffisantes pour inverser le déclin des pollinisateurs.