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Les sociétés pétrolières en tête des revendications des manifestans pour le climat à Davos

Les grandes compagnies pétrolières ont subi des pressions au début du Forum économique mondial de la part d’activistes qui les ont accusées de détourner le débat sur le climat, tandis qu’une campagne « cesser et s’abstenir » parrainée par Greta Thunberg a gagné du soutien sur les réseaux sociaux.

De grandes sociétés énergétiques, dont BP, Chevron et Saudi Aramco figurent parmi les 1 500 entreprises dont les dirigeants sont réunis pour la réunion annuelle de Davos, en Suisse, où les menaces mondiales, notamment le changement climatique, sont à l’ordre du jour.

« Nous exigeons une action climatique concrète et réelle« , a déclaré Nicolas Siegrist, l’organisateur de la manifestation qui dirige également le parti des Jeunes socialistes en Suisse.

« Ils seront dans la même pièce que les chefs d’État et ils défendront leurs intérêts« , a déclaré Nicolas Siegrist à propos de l’implication des compagnies énergétiques lors d’une manifestation à laquelle ont assisté plusieurs centaines de personnes le 15 janvier.

L’industrie pétrolière et gazière a déclaré qu’elle devait faire partie de la transition énergétique, car les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle majeur dans le bouquet énergétique mondial à mesure que les pays passeront à des économies à faibles émissions de carbone.

Le 16 janvier, une campagne sur les réseaux sociaux a ajouté à la pression sur les compagnies pétrolières et gazières, en faisant la promotion d’un avis de « cesser et de s’abstenir ». Il a été parrainé par les militantes pour le climat Greta Thunberg, Vanessa Nakate et Luisa Neubauer, via le site Avaaz.

La campagne demande aux PDG des sociétés énergétiques de « cesser immédiatement d’ouvrir de nouveaux sites d’extraction de pétrole, de gaz ou de charbon et de bloquer la transition vers une énergie propre dont nous avons tous un besoin urgent », et menace de poursuites judiciaires et de nouvelles manifestations s’ils ne se conforment pas.

La campagne, qui avait été signée par plus de 660 000 personnes, comptait près de 200 000 partages lundi matin.

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