En plus de trouver l’argent et la volonté politique nécessaires pour réduire les émissions et contenir le réchauffement climatique, des centaines de milliards de dollars sont nécessaires pour protéger les pays des changements qui se sont produits beaucoup plus rapidement que les scientifiques ne l’avaient prévu.
Selon le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement, les financements internationaux actuellement versés aux pays en développement sont entre 5 et 10 fois inférieurs aux besoins.
En 2020, l’argent des pays donateurs mis de côté pour aider les pays les plus pauvres à s’adapter au changement climatique n’était que de 29 milliards de dollars, bien en deçà des 340 milliards de dollars par an qui pourraient être nécessaires d’ici 2030.
« Il est temps de procéder à une refonte mondiale de l’adaptation au climat« , a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans un communiqué de presse, notant qu’il avait demandé aux fonds verts pour le climat de travailler avec des financiers publics et privés pour piloter un nouvel accélérateur d’investissements d’adaptation.
L’accélérateur aidera les financiers à travailler avec les pays en développement pour investir dans leurs priorités d’adaptation et leurs projets spécifiques.
