La plate-forme pilote SEM-REV, opérée par Centrale Nantes, produira les premiers kilogrammes d’hydrogène vert renouvelable à quai puis en mer, fonctionnant automatiquement, et ce même dans les conditions les plus extrêmes, a précisé Lhyge, ajoutant que l’unité de production est installée sur une plateforme flottante, reliée à une éolienne flottante.
L’unité de production a été installée sur la plateforme houlomotrice WAVEGEM développée par Geps Techno. A l’issue de la phase d’essais à quai, la plateforme Sealhyfe intégrera le système d’essais en mer SEM-REV à 20 kilomètres au large du Croisic.
L’unité de production sera alimentée en électricité par une éolienne flottante installée au sein du site d’essais offshore depuis 2018.
Une première phase d’essai de six mois démarre à quai dans le port de Saint-Nazaire, à proximité de la première centrale éolienne en mer de France, inaugurée au mois de septembre. L’unité obtiendra des mesures de référence initiales et testera tous les systèmes. A l’issue de la première étape, Sealhyfe passera une période de 12 mois au large de la côte atlantique.
Elle sera installée à moins d’un kilomètre de l’éolienne flottante.
Après l’essai, Lhyfe disposera de suffisamment de données pour concevoir des systèmes de production offshore matures et déployer à grande échelle des technologies robustes et éprouvées.
Matthieu Guesné, PDG et fondateur de Lhyfe, a déclaré que l’entreprise n’avait qu’un seul objectif : laisser une planète plus respirable aux générations futures.
« C’est pourquoi nous avons voulu à nouveau relever un défi technologique majeur, prouver – en produisant pour la première fois de l’hydrogène en mer – qu’il est possible de le faire dès aujourd’hui« , a-t-il déclaré.
Lhyfe, créée en 2017, a inauguré son premier site industriel de production d’hydrogène vert au second semestre 2021. La société dispose actuellement d’un pipeline commercial représentant une capacité de production totale de 9,8 GW d’ici 2030.
