Déchets alimentaires : Bordeaux tente l’expérience des Points d’Apport Volontaires

Déchets alimentaires : Bordeaux tente l’expérience des Points d’Apport Volontaires
La commune de Mérignac en Gironde, a inauguré sept Points d’Apport Volontaires (PAV) qui permettront de récupérer les déchets alimentaires des habitants, afin de les valoriser, notamment en les transformant en compost.

Coquilles d’œuf, fruits et légumes, marc de café…

Lundi 13 juin 2022, la ville de Mérignac a inauguré sept Points d’Apport Volontaires répartis dans trois quartiers (Les Tourelles, Arlac et Montesquieu). Les ordures compostées seront utilisées pour l’agriculture urbaine.

« L’objectif de la métropole est de réduire les déchets de 15 % par an et par habitant d’ici 2030, et une valorisation de 65 % des déchets recyclables d’ici 2035 », explique Patrick Labesse, le vice-président de Bordeaux Métropole en charge de la collecte, du tri et de la valorisation des déchets.

L’objectif est de permettre aux bordelais de réduire le poids de leurs déchets dans la poubelle noire et de recycler cette matière organique en compost.

Réduction et revalorisation des déchets alimentaires

« Pour cela, la Métropole incite ses habitants à changer de comportement en matière de réduction et de valorisation des déchets, et les accompagne en mettant en place des actions indispensables à la réussite de ce changement », explique le site Bordeaux Métropole.

Pour participer, il faut d’abord s’inscrire en scannant le QR Code présent sur les bornes fournies par la société Upcycle et fabriqués en France, ou via le site Bordeaux Métropole. Puis un code unique est divulgué afin d’ouvrir la borne choisie où déposer les ordures.

« En 2019, chaque habitant de la métropole a produit en moyenne 546 kg de déchets ».

« Il faut transformer au moins 65 % des déchets récoltés dans ces bornes en compost », a annoncé Alain Anziani, président de la métropole et maire de Mérignac. « D’autres serviront peut-être à du biogaz », a-t-il ajouté Patrick Labesse.

Alain Anziani a expliqué que le projet, encore au stade d’expérimentation, durerait au moins trois ans et devrait s’étendre à d’autres communes et quartiers de la métropole.