Le fonds, qui n’a pas encore été nommé, combinera des capitaux privés, publics et concessionnels dans un mélange de capitaux propres et de dettes, a-t-il déclaré, et vise à être lancé dans l’année.
Au cours de la semaine, les climatologues de l’ONU ont mis en garde contre l’impact croissant du changement climatique, Terraformation et l’organisation à but non lucratif Banquiers sans frontières, qui aide à structurer le fonds, ont déclaré que la restauration de 9,3 milliards d’hectares de forêt pourrait coûter 2 600 milliards de dollars.
« Pour résoudre le changement climatique, le monde doit transformer des milliers de milliars de dollars en forêts au cours des huit prochaines années. Malgré la demande croissante des investisseurs, les produits financiers n’existent pas encore pour déployer cet argent à grande échelle« , a déclaré le fondateur de Terraformation et Directeur général Yishan Wong.
Dans un rapport, les partenaires ont déclaré que les subventions, les garanties, les titres adossés à des actifs, les obligations de prêt garanti, le crédit lié à la durabilité et les obligations vertes, sociales et forestières pourraient tous être utilisés pour accroître le financement forestier.
Plus de 100 dirigeants se sont engagés à arrêter et à inverser la déforestation lors des négociations mondiales sur le climat en novembre, mais Terraformation a déclaré qu’une « nouvelle vague d’innovation » était nécessaire dans le financement de projets pour y arriver.
Les partenaires ont déclaré qu’ils visaient à surmonter les obstacles au reboisement, notamment le manque de semences et de forestiers formés, les inquiétudes concernant la rigueur des contrôles et le manque de liquidités, afin de réduire les risques et d’attirer les investisseurs.
« Le financement forestier est l’une des prochaines frontières pour l’innovation dans les services financiers« , a déclaré Rupesh Madlani de Banquiers sans frontières, qui aide normalement les gouvernements et les institutions avec des conseils financiers sur des projets sociaux et environnementaux.
« Mais il est clair qu’un changement radical dans la réflexion et l’action est nécessaire. Il s’agit d’un problème mondial qui nécessite une réponse mondiale. »
