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PimpUp, le concept qui favorise l’anti gaspi alimentaire

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Une start-up monteplinoise anti gaspillage alimentaire a élaboré un protocole de collecte de produits aux allures singulières… Une quarantaine de paniers de fruits et légumes « moches » est livrée en moyenne chaque semaine, et 700 clients ont déjà été séduits par la start up depuis sa création.

Selon une étude de l’Ademe, l’agence de la transition écologique, publiée en 2018, plus de dix millions de tonnes de denrées alimentaires sont jetées chaque année en France.

Parmi ces pertes gargantuesques, des tonnes de fruits et légumes considérés comme « moches » pour être exposés à la vente.

Des fruits et légumes pas si « jolis » ?

C’est pour lutter contre ce gaspillage qu’Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco ont créé en février 2021, une petite entreprise à Montpellier : « c’est une partie de la production qui est considérée comme trop imparfaite pour être vendue dans les circuits de distribution traditionnels, alors même que c’est purement basé sur des critères esthétiques. Ce sont des produits totalement consommables, autant que les autres. Il n’y a aucune raison que l’on fasse ce tri là », explique Manon Pagnucco, pour qui « c’est une totale incohérence à notre époque ».

Mais bons à manger !

Les fruits et les légumes sont collectés par PimpUp auprès de producteurs locaux, bio ou en agriculture raisonnée, au Marché d’intérêt national (Min) de la ville.

« Nous les achetons à un coût intéressant, pas au même prix que les produits classiques. Mais ce sont les producteurs qui fixent leurs prix, et on s’y aligne. Car il faut aussi qu’ils s’y retrouvent. »

Les produits ne sont pas toujours « esthétiques » pour les marques. Pour la fondatrice de l’entreprise, « parfois ces produits vont être trop gros ou trop petits pour la grande distribution. Parfois ils ne sont pas tout à fait de la bonne couleur, ou ont quelques tâches ».

Là où la grande distribution sélectionne sur des critères esthétiques, les deux fondatrices de PimpUp choisissent de montrer ces produits « comme ils sont, bruts tels quels ».

Les paniers, proposés à des prix allant de 15 à 30 euros selon la taille, sont livrés au domicile des clients ou en point relais. Le concept devrait s’étendre sur le territoire nationale, et pourquoi pas, au-delà.

Encore un moyen de changer nos habitudes pour pas grand chose et lutter pour la planète

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