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COP26 : Dans l’attente d’une réaction urgente

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La 26ème Conférence mondiale des Nations unies sur le climat vient d’ouvrir à Glasgow en Écosse. 120 chefs d’États et de gouvernements doivent apporter au cours de ces deux prochaines semaines, de nouvelles solutions pour lutter contre le réchauffement climatique.

Mais que doit-on en attendre vraiment ?

26 ans. 26 ans que les COP existent et pourtant, chaque année, on réitère : c’est la dernière chance pour la planète.

Des objectifs et des nouveaux engagements pris lors du G20

L’objectif de l’Accord de Paris signé en 2015 de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle d’ici 2030, a été réaffirmé par les pays du G20 ce week-end.

Ce sommet, qui a eu lieu à Rome cette année, a réuni les 20 dirigeants des plus grandes économies mondiales dont les émissions de gaz à effet de serre représentent à elles seules 80 % des émissions mondiales. En plus de l’objectif adopté durant l’Accord de Paris, les 20 signataires ont ajouté l’ambition de neutralité carbone autour du milieu du siècle et la fin des subventions aux centrales à charbon à l’étranger.

De nouveaux engagements qui n’ont convaincu ni l’ONU, ni les ONG présentes ni même le premier ministre britannique…

« Des espoirs déçus »

« L’humanité a longtemps joué la montre contre le climat. Il est minuit moins une et nous devons agir maintenant », devrait s’exprimer Boris Johnson, premier ministre britannique et hôte de cette Cop26 selon les discours diffusés par ses services.

Antonio Guterres, secrétaire générale des Nations unies, s’est exclamé dimanche : « Je quitte Rome avec des espoirs déçus, même s’ils ne sont pas enterrés ». « Nous avons fais des progrès au G20, mais ce n’est pas assez », a ajouté Boris Johnson avant d’avertir : « Si Glasgow échoue, c’est tout qui échoue ».

L’ONU a récemment publié un rapport selon lequel il faudrait multiplié par sept les efforts fournis pour limiter le réchauffement climatique à l’objectif fixé à +1,5 °C.

Actuellement, les engagements des quelques 200 signataires, s’ils étaient vraiment respectés, mèneraient à une réchauffement climatique « catastrophique » de +2,7 °C, selon le même rapport.

L’Inde et la Chine, attendues à cette COP26

« J’espère qu’au sommet (de lundi et mardi), nous verrons de nouveaux engagements qui aideront à construire la confiance et la conviction que nous pouvons limiter le réchauffement à 1,5 °C », a déclaré ce dimanche, Alok Sharma, le président de cette COP26.

Si la Chine (plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde), vient de formuler ses nouveaux engagements pour réduire ses émissions d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone avant 2060, l’Inde (un autre émetteur majeur) est désormais, celle qui est la plus attendue.

L’autre grand sujet de cette COP, c’est la promesse des pays riches, responsables du réchauffement climatique, de donner 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 aux pays en développement qui en sont les victimes.

La Cop26, a ouvert ce lundi et se clôturera le 12 novembre.

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