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Les législateurs verts exhortent l’UE à accélérer les mesures contre le changement climatique

Les législateurs verts au Parlement européen ont exhorté le 13 septembre les dirigeants de l’Union européenne à durcir leurs propositions pour lutter contre le changement climatique, alors qu’ils se préparent aux négociations visant à promulguer des plans de réduction des émissions.

La Commission européenne, qui élabore les politiques de l’UE, a dévoilé en juillet une série de projets de loi visant à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de l’UE de 55 % par rapport aux niveaux de 1990, et ce d’ici 2030. 

Les propositions comprennent des réformes du marché du carbone et une interdiction de la vente de nouvelles voitures à essence et diesel à partir de 2035. Chacune sera minutieusement négociée par les 27 pays de l’UE et le parlement, ce qui pourrait prendre jusqu’à deux ans.

Les législateurs verts ont exhorté la Commission à accélérer certaines propositions et à en rendre d’autres plus ambitieuses.

« Le changement climatique est une préoccupation majeure d’une majorité de citoyens de l’UE, qui veulent des actions concrètes maintenant. Le monde des affaires a besoin de délais clairs et de prévisibilité pour prendre des décisions d’investissement aujourd’hui et non dans 10 ans« , ont déclaré 56 des 67 législateurs des Verts-européens du parlement. 

Des mesures plus fortes, plus rapides

Un rapport historique publié en août par le panel scientifique des Nations Unies sur le climat a déclaré que le réchauffement climatique était déjà dangereusement sur le point de dépasser les limites sur lesquelles les pays se sont mis d’accord pour éviter ses impacts les plus dévastateurs, et les Verts ont déclaré que l’UE devait réagir. 

Bien que les Verts ne forment qu’un petit groupe au Parlement, ils devraient mener les négociations en son nom sur certaines des politiques, y compris les mesures de l’UE pour économiser l’énergie.

La lettre appelait à l’interdiction des nouvelles voitures à moteur à combustion à partir de 2030 plutôt qu’à 2035, et à une suppression plus rapide des permis d’émission de carbone gratuits pour les industries qui bénéficieront d’un tarif frontalier carbone prévu.

Le groupe a également appelé l’UE à réduire sa consommation d’énergie prévue de 45 % d’ici 2030, au lieu des 36 à 39 % proposés par la Commission.

Il est peu probable que les négociations démarrent avant l’année prochaine, mais certains pays et législateurs ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact sur les ménages les plus pauvres.

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