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Les discussions s’éternisent sur l’accord sur les subventions agricoles européennes

Les discussions sur l’avenir des énormes subventions agricoles de l’Union européenne ont pris du temps, notamment sur le changement éventuel des règles pour soutenir les petits agriculteurs et rendre l’agriculture plus verte.

L’UE approche de la fin d’une lutte de trois ans pour réformer sa politique agricole commune (PAC), qui représentera environ un tiers du budget de l’UE 2021-2027. Le bloc prévoit de dépenser 387 milliards d’euros en paiements aux agriculteurs et en soutien au développement rural, les nouvelles règles entreront en vigueur à partir de 2023.

Les négociations entre les États membres de l’UE et le Parlement européen sur la nouvelle PAC devaient s’achever le 26 mai. Mais avec les deux parties toujours en désaccord, les pourparlers vont maintenant reprendre et pourraient se poursuivre jusque tard dans la nuit le 27.

Les réformes visent à détourner de l’argent des grandes entreprises pour soutenir les petites exploitations et à lutter contre les 10% de gaz à effet de serre de l’UE émis par le secteur agricole.

Désaccords sur les pourcentages prévus aux « éco-programmes »

Parmi les problèmes non résolus, il y a le montant alloué aux « éco-programmes » pour protéger l’environnement, comme l’agriculture biologique ou la réhumidification des tourbières pour absorber le CO2.

Le Portugal, qui représente les 27 États membres dans les négociations, a proposé d’utiliser 22% des aides aux agriculteurs pour ces régimes à partir de 2023 et 25% à partir de 2025.

Lors d’une réunion qui a réuni les ministres de l’Agriculture, des pays comme la France et l’Irlande ont déclaré que cela allait dans la bonne direction, mais se sont opposés à ce que le pourcentage change avec le temps.

Plusieurs pays ont également rejeté la contre-proposition du parlement, qui demandait une part de 30 % des aides pour les éco-programmes d’ici 2027.

Normes d’importations en discussion

Les militants pour le climat affirment que les plans n’instaurent pas d’obligation ferme de réduire les émissions et pourraient permettre à la majeure partie de la PAC de continuer à soutenir l’agriculture industrielle.

D’autres échauffourées se poursuivent sur les règles visant à détourner les subventions des grands propriétaires fonciers et des entreprises, y compris une obligation potentielle pour les pays de redistribuer une partie de leurs fonds de la PAC aux petites exploitations.

Les négociateurs discuteront également des normes d’importation, afin de garantir que les agriculteurs européens ne sont pas sous-évalués par les produits importés de pays aux normes environnementales plus faibles.

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