Le Premier ministre Jean Castex a promis le 27 juillet de développer des « autoroutes ferroviaires » pour le transport de nourriture et de marchandises qui sont acheminées par camion. Cette annonce a été faite dans le cadre de l’initiative gouvernementale visant à réduire l’empreinte carbone du pays.
Jean Castex a déclaré que le « train de produits frais » reliant Rungis depuis Perpignan rouvrirait prochainement, malgré la fermeture de cette ligne l’année dernière.
La ligne serait éventuellement connectée à une ligne européenne plus large entre Anvers (Belgique) et Barcelone (Espagne), a-t-il déclaré, et deux nouvelles lignes nationales Nord-Sud seraient lancées.
« C’est un signal très fort que le gouvernement donne et c’est une première étape dans le retour du fret ferroviaire », a déclaré Jean Castex aux journalistes.
Les trains de marchandises pourront utiliser gratuitement l’infrastructure ferroviaire du pays jusqu’à la fin de l’année et les frais qu’ils paient normalement seront divisés par deux en 2021, a-t-il ajouté.
Le ministère des Transports a déclaré plus tard que ces mesures tarifaires coûteraient 63 millions d’euros par an au pays.
Les chemins de fer ont régulièrement perdu du terrain au profit des camions en France au cours des dernières décennies et ne représentent que 9% du marché du fret, contre 45% en 1974 et une moyenne européenne de 18%.
Le président Emmanuel Macron a promis 15 milliards d’euros de nouveaux financements pour se tourner vers une économie plus verte, à la suite de la victoire des Verts dans les grandes villes lors élections locales.
