La COP26 reportée à 2021 en raison de la pandémie de coronavirus

La COP26 reportée à 2021 en raison de la pandémie de coronavirus

Le sommet sur le climat qui devait avoir lieu à Glasgow en novembre a été reporté à 2021 en raison de l’épidémie de coronavirus, ont déclaré le 1er avril les responsables de l’événement, jetant un froid dans les pourparlers pour lutter contre le réchauffement climatique.

Alors que le monde est actuellement en route atteindre des augmentations catastrophiques de température, la COP26 avait pour but de galvaniser un engagement international renouvelé suite à l’accord négocié à Paris en 2015 visant à stabiliser le climat de la Terre.

Mais alors que les pays du monde entier luttent pour contenir la pandémie de coronavirus, les responsables ont décidé de repousser le sommet pour donner aux gouvernements plus de temps pour se préparer.

« Nous continuerons à travailler sans relâche avec nos partenaires pour réaliser l’ambition nécessaire pour lutter contre la crise climatique et je me réjouis à l’avance de convenir d’une nouvelle date pour la conférence », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Alok Sharma, qui devrait présider la vingt-sixième COP.

Le bloc européen mobilisé pour respecter les Accords de Paris

Un sommet parallèle sur la préservation des espèces menacées, qui devait avoir lieu à Kunming, en Chine, en octobre, a également été repoussé à l’année prochaine, a déclaré un responsable de l’ONU.

Le chef du climat de l’Union européenne, Frans Timmermans, a déclaré que le bloc restait attaché aux accords de Paris et à un Green Deal européen lancé en décembre dernier pour décarboniser son économie.

« En ce qui concerne la Commission européenne, nous ne ralentirons pas notre travail au niveau national ou international pour préparer une COP26 ambitieuse, lorsqu’elle aura lieu », a tenté de rassurer Frans Timmermans dans un communiqué.

Alors que les marchés financiers sont en ébullition, l’espoir que 2020 soit une année charnière pour la diplomatie climatique et les mesures visant à inverser l’accélération de l’extinction des espèces végétales, animales et d’insectes s’est rapidement estompé.

Un report synonyme d’espoir 

Néanmoins, certains investisseurs, diplomates et militants se sont félicités du report, affirmant que cela pourrait donner aux gouvernements du temps pour préparer un résultat plus fructueux que cela ne serait possible en période de pandémie.

L’échiquier de la diplomatie climatique pourrait également changer de manière significative avant l’organisation du sommet en 2021, notamment du fait des pourparlers prévus cette année entre l’Union européenne et la Chine, et l’élection présidentielle américaine du 3 novembre.

Pour rappel, le président Donald Trump, a retiré les États-Unis, le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre après la Chine, de l’accord de Paris l’an dernier.

Si un candidat démocrate remporte la Maison Blanche, de nombreux pays se déclarent plus susceptibles de poursuivre des plans climatiques plus audacieux en prévision du retour des États-Unis dans l’accord.