Green deal : une action de Greenpeace au sein du bâtiment du Conseil européen

Green deal : une action de Greenpeace au sein du bâtiment du Conseil européen
Alors que les dirigeants européens se réunissent à Bruxelles pour discuter des objectifs climatiques pour 2050, 61 militants de Greenpeace sont arrivés dans un camion de pompiers pour symboliquement provoquer le feu sur le lieu du sommet de l'UE et dire qu'il s'agit d'une urgence climatique.

Plus de 50 manifestants de Greenpeace ont pris d’assaut le bâtiment du Conseil de l’UE, grimpant sur des échafaudages et arborant des banderoles lors d’une manifestation surprise qui survient alors que les dirigeants de l’UE se réunissent actuellement pour un sommet sur le climat.

Le groupe environnemental a annoncé le coup peu après 6h00 du matin le 12 décembre, en publiant des photos d’un grand groupe de militants, équipés de casques et de vestes brillants, alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans le bâtiment.

« Quelque chose arrive », a déclaré le groupe dans un tweet, exigeant que les dirigeants européens « agissent maintenant » aux côtés du hashtag : #HouseOnFire (Notre maison est en feu).

Greenpeace a utilisé un camion de pompiers, destiné à aider les militants à monter dans le bâtiment Europa, mais aussi à envoyer un message d’urgence symbolique aux politiciens.

Politique « ambitieuse » mais « pas suffisante »

La manifestation, qui a duré jusqu’à 8 h 30 environ, a vu les militants s’afficher autour des échafaudages du bâtiment, avec des bannières dans différentes langues avec des messages comme «Climate Emergency, Act Now» (Urgence climatique, agissez maintenant).

La police a été appelée sur le site de la manifestation, qui n’avait pas été annoncée, et a obligé les manifestants à s’identifier mais n’a procédé à aucune arrestation, selon BX1.

Le sommet qui se tient à partir d’aujourd’hui a lieu un jour après que l’exécutif européen a dévoilé son Green deal européen, la stratégie climatique du bloc, qui, selon Greenpeace, était « ambitieuse » mais « pas suffisante ».

« Les chefs d’État et de gouvernement réunis aujourd’hui à Bruxelles sont censés discuter des objectifs climatiques pour 2050 », a déclaré Joeri Thijs, représentant de Greenpeace, à BX1. « Mais, à ce moment-là, ils auront disparu depuis longtemps. Nous ne pouvons pas les laisser s’en tirer avec ce genre de promesses vagues sur un avenir lointain. »