Surfrider Foundation Europe

Site : www.surfrider.eu

Date de création : 1984

Descriptif général :

Surfrider Foundation est une association mondiale à but non-lucratif qui a vu le jour en 1984. Elle a été créée par un groupe de surfeurs de Malibu qui souhaitaient protéger « leur » spot de la pollution locale. Son extension européenne, elle, est née six ans plus tard à l’initiative d’autres surfeurs, dont Tom Curren, triple champion du monde.

Surfrider Foundation regroupe aujourd’hui environ soixante mille sympathisants partout dans le monde, dont quinze mille sur le Vieux Continent.

À l’origine focalisée sur les zones littorales, l’association se consacre aujourd’hui aussi à des zones de loisirs nautiques des lacs et rivières (voir ci-dessous).

Bixente Lizarazu et Yvan Le Bolloc’h sont les parrains de Surfrider Foundation France. L’ancienne navigatrice (et journaliste) Catherine Chabaud, elle, est l’une des ambassadrices de cette association.

Missions :

« Réseau mondial d’associations régionales et de représentations locales présentes sur tous les continents », Surfrider Foundation compte en fait une quarantaine d’antennes locales dans le monde et regroupe des membres venus de tous les horizons qui entendent mener de concert des actions pacifiques visant à la préservation des littoraux.

L’association élabore des programmes éducatifs pour sensibiliser les plus jeunes à la fois à la beauté des milieux aquatiques et aux dangers auxquels ils sont confrontés. Il existe donc une déclinaison « junior » de Surfrider Foundation (Pour plus d’informations : voir site Internet).

L’association, qui reconnaît d’elle-même avoir d’abord adopté une « position contestataire », entend désormais mener un « lobbying constructif, jusqu’à devenir aujourd’hui un partenaire européen incontournable de la problématique océan ». D’un point de vue global, son objectif est de « faire évoluer la société et ses mentalités dans le sens d’une protection durable de l’océan », ce qui signifie déployer tous les moyens possibles pour lutter contre la prolifération des déchets, les pollutions bactériologiques ou liées aux hydrocarbures, les dégazages intempestifs et les marées noires. Entre autres revendications, Surfrider Foundation souhaite aussi la création, à terme, de réseaux de surveillance complémentaires à ceux déjà en place « afin de surveiller la qualité des zones d’activités nautiques […] tout au long de l’année ».

Pour ce faire, elle procède régulièrement à des nettoyages de plages, intente des actions juridiques (voir par ailleurs) et s’attache à informer les populations quant à la qualité des eaux, les législations et les risques réels encourus en cas de pollution.

Réalisations (liste non-exhaustive) :

Surfer Foundation a procédé à son premier nettoyage de plage en 1996. Chaque année, l’association décerne aussi des « pavillons noirs » aux plages les plus sales. Une distribution des mauvais points qui vise, elle aussi, à informer les populations et à faire réagir les pouvoirs publics.

Elle a en outre instigué un programme de relais locaux fondé sur le volontariat, Les Gardiens de la côte, destiné à lutter contre les dégradations et l’artificialisation du littoral européen. Un autre projet participatif, Mare Urdina, a bénéficié du soutien des fonds européens FEDER. Il a récemment mobilisé la population du Pays Basque. L’objectif était de lui faire prendre « conscience de la richesse de son environnement », pour qu’ensuite elle s’emploie à « le connaître, à le célébrer, à le protéger et à le préserver ».

Les Initiatives océanes, elles, ont été reconduites cette année. L’an passé, elles ont réuni quelque deux mille participants qui ont procédé à cinq cents opérations de nettoyages, « récuré » deux mille cent cinquante kilomètres de côtes et ramassé près de deux mille mètres cubes de déchets.

Ces derniers sont une préoccupation majeure de l’association, qui souhaite que les macro-déchets, qui n’ont pour l’heure aucun statut légal, soient reconnus dans la législation.

En amont, un important travail de recherche sur le transport maritime est également entrepris depuis quelques années afin d’identifier les responsables des pollutions et de dégager des pistes pour renforcer les moyens juridiques des États.

Organisées depuis 2003 par le biais de l’agence Young&Rubicam, les campagnes de publicité de l’association aspirent, par des images choc, à asseoir voire à forger la conscience « écomaritime » des citoyens.

À noter enfin qu’une délégation de Surfrider Foundation s’est déplacée à Copenhague lors du Sommet de la Terre de décembre.

Direction :

L’association Surfrider Foundation France est dirigée par un conseil d’administration de composé de neuf membres bénévoles et présidé par Gilles Asenjo. Ce CA est « garant de la politique de (Surfrider Foundation France) et mandate une équipe exécutive afin de mettre en place les programmes de travail de l’association ».

Les actions de Surfrider Foundation France sont également diligentées par une équipe exécutive de dix sept membres, laquelle est dirigée par Stéphane Latxague et organisée en trois pôles d’activités distincts – Environnement et Actions Locales, Éducation et Sensibilisation et enfin Développement et Communication – supportés par un « groupe transversal de financements institutionnels ».

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