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Fragile, la biodiversité de la région pourrait avoir droit à un sanctuaire d’une étendue sans précédent.
Le héros de Titanic, des Infiltrés et d’Inception n’a rien d’un rallié de la dernière heure. Ambassadeur de luxe du constructeur américain de voitures électriques Tesla, généreux donateur – il a notamment fait un chèque d’un montant d’un million de dollars (environ sept cent soixante-dix millions d’euros) fin 2010, en marge d’une conférence internationale organisée à Saint-Pétersbourg (Russie) sur la protection des tigres -, partisan d’une lutte sans merci contre le réchauffement climatique, il est un authentique environnementaliste, à l’image par exemple du Prince Charles.
Observateur attentif de la dégradation de la conjoncture écologique, Leonardo DiCaprio a appris la découverte récente de déchets sur le continent antarctique, jusqu’ici épargné par les dommages environnementaux consécutifs aux activités anthropiques, mais dont la glace commence à diminuer en raison de la hausse du thermomètre mondial, ce qui pourrait avoir des répercussions sur la biodiversité. Deux bonnes raisons de renforcer la protection du Pôle Sud, tandis que se déroulent depuis hier à Hobart (Australie) des négociations au sein de la Commission pour la protection des ressources vivantes marines en Antarctique (CCAMLR), laquelle regroupe vingt-quatre états et l’Union Européenne (UE).
Une impérieuse nécessité aux yeux de l’acteur, qui a adressé un message à l’ONG humanitaire et de protection de l’environnement Avaaz dans lequel il appelle de ses voeux « un élan de la population » pour convaincre les décideurs de créer un sanctuaire marin au sein du continent austral.
La Corée du Sud et la Russie réticentes
Les tractations en Tasmanie portent sur ce sujet capital, sachant que la zone « abrite une forte population de manchots, de phoques et de baleines uniques à cet endroit, ainsi que des fonds marins eux aussi introuvables ailleurs », soulignent nos confrères de 20 Minutes. La France, l’UE et l’Australie souscrivent aux desiderata de Leonardo DiCaprio.
La Corée du Sud, la Russie et plusieurs autres États-membres de la CCAMLR y sont en revanche opposés « afin de pouvoir continuer à piller cette mer maintenant que d’autres ont été vidées de leurs poissons », affirme l’acteur. Quelque huit cent quarante-mille internautes ont néanmoins paraphé une pétition en faveur de la création d’une vaste réserve qui, si elle devait voir le jour, serait la plus importante au monde et couvrirait une superficie équivalant à deux fois celle de l’Inde, soit environ six millions cinq cent mille kilomètres carrés.
Nous n’en sommes pas encore là et pour l’heure, des puissances diplomatiques de premier plan freinent des quatre fers. Elles changeront peut-être d’avis dans quelques jours. « Leo », lui, n’est pas qu’une belle gueule et un excellent acteur. Il mange bio, roule « propre » et a installé des panneaux solaires sur le toit de sa maison. Il est surtout d’excellent conseil.
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