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Nous avions évoqué ce sujet pour la première fois en mai dernier : certes aussi (d’abord ?) pour des raisons économiques, le géant de la Silicon Valley multiplie les investissements « durables ».
Ses richissimes fondateurs Larry Page et Sergey Brin se sont-ils forgés une conscience environnementale ? Quelles que puissent être leurs arrières-pensées ils ont en tout cas fait du siège de leur bébé devenu Godzilla le plus grand temple solaire des États-Unis et continuent notamment de soutenir le constructeur automobile Tesla, lequel s’est associé en juin à Toyota pour produire un tout-terrain électrique dont les premiers exemplaires pourraient être livrés d’ici la fin de l’année.
Impliqué dans l’essor des énergies solaire et géothermique via des prises de participation dans les entreprises spécialisées eSolar et AltaRock, le duo ne néglige pas pour autant, très loin de là, les perspectives de développement de l’éolien, lui qui a injecté près de trente-neuf millions de dollars (environ vingt-huit millions d’euros) dans deux parcs onshores du Dakota du Nord exploités par NextEra Energy Resources. Le moteur de recherche a également paraphé fin juillet un accord valable pour deux décennies avec ce même fournisseur en Californie, c’est-à-dire sur ses terres, et a annoncé hier une participation financière astronomique à un projet de méga-champ éolien au large de la côte est des États-Unis.
Évalué à cinq milliards de dollars (environ trois milliards six cents millions de dollars), baptisé Atlantic Wind Connection, il consiste en l’édification de turbines sur quelque cinq cent soixante-cinq kilomètres de côtes (!) qui devront délivrer de l’électricité dans quatre États du pays, à savoir le Delaware, le Maryland, le New Jersey et la Virginie.
Google croit dur comme fer en cette « autoroute verte » dans la mesure où la société contribuera à hauteur de 37,5 % à son coût total, soit autant que le fond suisse Good Energies Investment Investors et 22,5 points de plus que le groupe japonais Marubeni, les 10 % restants devant être déboursés par l’entreprise américaine Grid Development. Générateur de milliers d’emplois, ce projet pharaonique doit en outre alimenter un million neuf cent mille foyers en électricité.
D’après la feuille de route initiale les travaux débuteront dans trois ans après aval gouvernemental pour s’achever à l’horizon 2020. Il est plus que probable que l’empereur de l’informatique devienne entretemps l’un des rois du green business.
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